"The history of Communism, originally inspired by noble ideals, clearly illustrates what happens when people attempt to change external reality - create a new earth - without any prior change in their inner reality, their state of consciousness. They make plans without taking into account the blueprint for dysfunction that every human being carries within : the ego."
Eckhart Tolle, A New Earth - Awakening to your life's purpose, chapter "The flowering of human consciousness".
Thursday, February 26, 2009
Monday, February 16, 2009
Le secret de la vie
"Quel serait le secret de la réussite d'une destinée ? Il me semble que l'essentiel, au départ, est de trouver sa vocation profonde, c'est-à-dire d'élucider où le meilleur de soi - intelligence, volonté, coeur - trouvera à s'épanouir pour soi et pour les autres, et ensuite de s'acharner pour l'actualiser, sans changer de route à chaque difficulté."
Soeur Emmanuelle, Confessions d'une religieuse, chapitre "Au soir de ma vie".
Soeur Emmanuelle, Confessions d'une religieuse, chapitre "Au soir de ma vie".
Sunday, February 8, 2009
L'essentiel
"J'ai enfin compris que la raison accepte ou rejette Dieu selon des critères rattachés à l'éducation, l'environnement, les lectures, les événements de la vie, critères personnels qui paraissent difficiles ou même impossibles à changer. C'est une question d'intellect que chacun résout comme il peut, non sans quelques doutes, qu'il soit croyant ou non. Mais l'essentiel n'est pas là. La valeur d'un homme ne dépend pas de ses convictions, mais de ses actions."
Soeur Emmanuelle, Confessions d'une religieuse, chapitre "Autres convictions, autres richesses".
Soeur Emmanuelle, Confessions d'une religieuse, chapitre "Autres convictions, autres richesses".
Tuesday, February 3, 2009
Du bonheur
"Où l'homme trouve-t-il donc son bonheur ?
Cette même question, je me la poserai plus tard en Europe, où je découvre souvent un climat de morosité, une insatisfaction foncière. J'ai l'impression que les individus sont empêtrés dans un autre genre d'esclavage. Des désirs impossibles à maîtriser, sans cesse renaissants, une course haletante sans rémission étouffent dans son germe le plaisir de vivre, de vivre l'instant : joie d'être, de respirer, de marcher, penser, dialoguer, lire, goûter son repas, regarder le ciel, la terre, les plantes, les oiseaux, les enfants, surtout la joie de se sourire, de donner et recevoir la joie ! Nous touchons peut-être ici une des divergences essentielles : l'Africain, plus près de son enfance, reste immergé dans le présent dont il jouit simplement. Demain ne l'intéresse pas. L'Européen, toujours en quête d'évolution, est tourné vers l'avenir qu'il veut indéfiniment meilleur. D'autre part, chez les pauvres gens la relation humaine se déroule dans un climat différent, dont j'ai déjà parlé. D'abord - constatation qui paraît simplette -, le siège, chaise ou fauteuil, crée une séparation spatiale. Dans la cabane sénégalaise ou chez le chiffonnier, on s'en passe car cela coûte cher. Le fait d'être assis sur la "mère terre", côte à côte, chair à chair, engendre une sorte de convivialité plus immédiate. Pas d'ameublement, de tableaux, de bibelots, rien ne distrait le regard porté sur l'autre, le copain. Le langage est décanté de tout artifice, de toute facétie factice. Que peut offrir l'homme simple, sinon l'accueil chaleureux de son être, corps et âme ? C'est bon d'être ensemble, on existe à l'unisson. La relation, libérée de la baliverne, se vit dans l'essentiel.
[...]
Finalement, le bonheur paraît comporter une part d'austérité : les lèvres saturées de boissons artificielles peuvent-elle jouir de l'eau fraîche des sources ?"
Soeur Emmanuelle, Confessions d'une religieuse, chapitre "Aimons-nous, vivants".
Cette même question, je me la poserai plus tard en Europe, où je découvre souvent un climat de morosité, une insatisfaction foncière. J'ai l'impression que les individus sont empêtrés dans un autre genre d'esclavage. Des désirs impossibles à maîtriser, sans cesse renaissants, une course haletante sans rémission étouffent dans son germe le plaisir de vivre, de vivre l'instant : joie d'être, de respirer, de marcher, penser, dialoguer, lire, goûter son repas, regarder le ciel, la terre, les plantes, les oiseaux, les enfants, surtout la joie de se sourire, de donner et recevoir la joie ! Nous touchons peut-être ici une des divergences essentielles : l'Africain, plus près de son enfance, reste immergé dans le présent dont il jouit simplement. Demain ne l'intéresse pas. L'Européen, toujours en quête d'évolution, est tourné vers l'avenir qu'il veut indéfiniment meilleur. D'autre part, chez les pauvres gens la relation humaine se déroule dans un climat différent, dont j'ai déjà parlé. D'abord - constatation qui paraît simplette -, le siège, chaise ou fauteuil, crée une séparation spatiale. Dans la cabane sénégalaise ou chez le chiffonnier, on s'en passe car cela coûte cher. Le fait d'être assis sur la "mère terre", côte à côte, chair à chair, engendre une sorte de convivialité plus immédiate. Pas d'ameublement, de tableaux, de bibelots, rien ne distrait le regard porté sur l'autre, le copain. Le langage est décanté de tout artifice, de toute facétie factice. Que peut offrir l'homme simple, sinon l'accueil chaleureux de son être, corps et âme ? C'est bon d'être ensemble, on existe à l'unisson. La relation, libérée de la baliverne, se vit dans l'essentiel.
[...]
Finalement, le bonheur paraît comporter une part d'austérité : les lèvres saturées de boissons artificielles peuvent-elle jouir de l'eau fraîche des sources ?"
Soeur Emmanuelle, Confessions d'une religieuse, chapitre "Aimons-nous, vivants".
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