Thursday, January 29, 2009

Le choix du doute

"Doute pour absurde, je choisis le doute : qu'il me ronge, qu'il m'assaille, je vais défendre ma foi ! Je préfère marcher dans la nuit que me dissoudre dans le néant."

Soeur Emmanuelle, Confessions d'une religieuse, chapitre "Du doute à l'ouverture".

Voilà sa conclusion après avoir passé des années à remettre sa religion en question et à étudier les autres grandes religions et les philosophes. Elle rejoint le pari de Pascal. Qu'ai-je à y perdre ? Pourquoi ne l'ai-je pas encore fait ?...

Monday, January 26, 2009

La lutte

"J'insistais surtout sur l'importance de l'effort. Mes élèves apprenaient par coeur cette phrase de Victor Hugo: "Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent." Je leur citais Marc Aurèle: "L'obstacle est matière à action." C'est dans la lutte que les potentialités d'un être atteignent leur apogée."

Soeur Emmanuelle, Confessions d'une religieuse, chapitre "Tempêtes et accalmies".

Voir aussi ce post.

Friday, January 23, 2009

Garder ou donner ?

"Ce que tu donnes t'appartiendra toujours, ce que tu gardes, tu le perds !"

Poète du XIIè siècle, cité par Soeur Emmanuelle, J'ai 100 ans et je voudrais vous dire..., chapitre "Il s'agit toujours de partager avec ceux que l'on veut aider".

Sunday, January 18, 2009

The most powerful political idea of our time

"The European imperial powers withdrew from their colonies after World War II not because their armies were militarily defeated but because their armies could not secure the political objectives of maintaining imperial rule and legitimacy.
At play is a fundamental issue of politics. In the post-World War II era, after generations or centuries of colonial rule, the forces of nationalism and self-determination became irresistible in the developing countries. The idea that human dignity requires freedom from foreign occupation has become the most powerful political idea of our time. All of this was immeasurably strengthened by the spread of literacy, mass communications, and a modicum of economic development. Yet even as the United States has proclaimed its fundamental commitment to human freedom, it has disregarded its own anticolonial history and the basic facts of modern history. Thus, the United States substituted for France in Vietnam's struggle for independence, and could not understand that the Vietnamese were fighting a war of national liberation. The United States replaced Britain as the chief outside meddler in the Middle East oil states - Iran, Iraq, Saudi Arabia - but could not understand that every U.S. manipulation of local Middle East politics ignited powerful anticolonial antibodies.
President Bush imagines that the United States has liberated Iraq, but to the Iraqis the United States is yet one more occupying power, indeed one that has partnered with Britain, Iraq's original imperial power. Moreover, the United States has not tried to understand the roots of Arab views of Israel as a colonial imposition. While compromise is the only productive approach for both parties to the conflict, the Arab view reflects Arab nationalism and anticolonialism. For these reasons, military adventures such as the Iraq War are bound to fail [...]."

Jeffrey Sachs, Common Wealth, Economics for a crowded planet, chapter "Rethinking foreign policy".

Thursday, January 15, 2009

De la fierté

"La fierté, c'est la recherche de sa dignité personnelle. Ce n'est pas un défaut."

Soeur Emmanuelle, J'ai 100 ans et je voudrais vous dire..., chapitre "Péter de joie parce qu'on s'aime".

Il faut que je médite cette citation. J'ai toujours considéré la fierté comme un défaut, un amour excessif de sa propre personne. Mais Soeur Emmanuelle m'offre un autre angle de vue...

Sunday, January 11, 2009

Le stress, c'est le non-vivre

"Le divertissement est nécessaire à l'homme. J'ai connu des jeunes femmes très tendues entre leur travail, la maison, les enfants, les parents âgés parfois... C'est moi qui leur disais de filer au cinéma, ou à la montagne, à la campagne. Le divertissement est source d'équilibre. Mais tout est une question de mesure. Il existe des divertissements exagérés, inutiles, dangeureux. Pascal appelait cela des "superfluités". Des superfluités qui font perdre à l'homme, justement, le sens de sa vie. Alors, il tombe dans le stress. Le stress, je le dis souvent, c'est le non-vivre."

Soeur Emmanuelle, J'ai 100 ans et je voudrais vous dire..., chapitre "Que reste-t-il dans un monde complètement dépouillé? L'homme."