"[...] qui leur fera faire par goût et par passion ce qu'on ne fait jamais assez bien quand on ne le fait que par devoir ou par intérêt."
Jean-Jacques Rousseau, "Les considérations sur le gouvernement de Pologne et sur sa réformation projetée", Ecrits politiques.
Rapporté dans "Manière de voir", Le Monde diplomatique, no 112 (août-septembre 2010, p. 30).
Sunday, November 21, 2010
Saturday, November 13, 2010
L'eau n'est pas un bien mercantile
"Quel est le premier objet de la société? C'est de maintenir les droits imprescriptibles de l'homme. Quel est le premier de ces droits? Celui d'exister. La première loi sociale est donc celle qui garantit à tous les membres de la société les moyens d'exister. Toutes les autres sont subordonnées à celle-là; la propriété n'a été instituée ou garantie que pour la cimenter...
Les aliments nécessaires à l'homme sont aussi sacrés que la vie elle-même. Tout ce qui est indispensable à la conserver est une propriété commune à la société entière. Il n'y a que l'excédent qui soit une propriété individuelle, et qui soit abandonnée à l'industrie des commerçants... Toute spéculation mercantile que je fais aux dépens de la vie de mon semblable n'est point un trafic, c'est un brigandage, un fratricide. La liberté du commerce est nécessaire jusqu'au point où la cupidité homicide commence à en abuser."
Maximilien de Robespierre, "Discours sur les subsistances", Discours et rapports à la Convention.
Rapporté dans l'article "Remunicipaliser l'eau", Manière de voir, Le Monde diplomatique, no 112 (août-septembre 2010).
Les aliments nécessaires à l'homme sont aussi sacrés que la vie elle-même. Tout ce qui est indispensable à la conserver est une propriété commune à la société entière. Il n'y a que l'excédent qui soit une propriété individuelle, et qui soit abandonnée à l'industrie des commerçants... Toute spéculation mercantile que je fais aux dépens de la vie de mon semblable n'est point un trafic, c'est un brigandage, un fratricide. La liberté du commerce est nécessaire jusqu'au point où la cupidité homicide commence à en abuser."
Maximilien de Robespierre, "Discours sur les subsistances", Discours et rapports à la Convention.
Rapporté dans l'article "Remunicipaliser l'eau", Manière de voir, Le Monde diplomatique, no 112 (août-septembre 2010).
Saturday, July 31, 2010
A quoi sert l'utopie?
"Elle est à l'horizon, dit Fernando Birri. Je me rapproche de deux pas, elle s'éloigne de deux pas. Je chemine de dix pas et l'horizon s'enfuit dix pas plus loin. Pour autant que je chemine, jamais je ne l'atteindrai. A quoi sert l'utopie? Elle sert à cela: cheminer."
Eduardo Galeano, Las Palabras andantes, cité par Dominique Vidal dans l'éditorial de Manière de voir, Le Monde diplomatique, no 112 (août-septembre 2010).
Eduardo Galeano, Las Palabras andantes, cité par Dominique Vidal dans l'éditorial de Manière de voir, Le Monde diplomatique, no 112 (août-septembre 2010).
Sunday, July 11, 2010
L'important
"Mais les évènements importants restent toujours ignorés du monde - comme cet enfant qui a pu regarder, émerveillé, un papillon voler, sans le tuer."
Iouri Norstein, Courrier International no 784.
Iouri Norstein, Courrier International no 784.
Sunday, July 4, 2010
Le premier pas
"Oser refuser l'immobilisme face à l'injustice, la souffrance, et décider de s'engager en faisant le premier pas là où l'on est. Quant à savoir là où il mènera, cela n'appartient à personne. Mais le seul fait de s'engager et de se mettre en marche ouvre un "champ du possible". [...]
En témoignant de l'impact du premier pas, nos pionniers révèlent une valeur majeure pour l'individu: celle de l'engagement. Ils puisent leur capacité à s'engager dans une révolte personnelle contre l'injustice, la dignité bafouée. Cette révolte génère en eux la force et la volonté de dépasser leurs nombreuses peurs - peur des obstacles, d'être incompétent, trop "petit", inadapté, de ne pas avoir la force... - pour agir."
Marie-Hélène et Laurent de Cherisey, Passeurs d'Espoir (vol. II).
Je relis cette citation au moins un an (peut-être même deux?) après l'avoir lue pour la première fois, et je me rends compte que je n'ai toujours pas fait ce premier pas...
En témoignant de l'impact du premier pas, nos pionniers révèlent une valeur majeure pour l'individu: celle de l'engagement. Ils puisent leur capacité à s'engager dans une révolte personnelle contre l'injustice, la dignité bafouée. Cette révolte génère en eux la force et la volonté de dépasser leurs nombreuses peurs - peur des obstacles, d'être incompétent, trop "petit", inadapté, de ne pas avoir la force... - pour agir."
Marie-Hélène et Laurent de Cherisey, Passeurs d'Espoir (vol. II).
Je relis cette citation au moins un an (peut-être même deux?) après l'avoir lue pour la première fois, et je me rends compte que je n'ai toujours pas fait ce premier pas...
Friday, June 25, 2010
Citoyen du monde
"Cette année si particulière nous a décentrés de nos habitudes et de nos repères occidentaux. Elle nous a donné le sentiment d'une possible "citoyenneté du monde".
Il ne s'agit pas d'une formule mais d'une conviction qui s'est forgée au gré de nos étapes: au-delà de nos spécificités de culture, d'histoire, de réalités géographiques, économiques, sociologiques, nous avons rencontré des êtres humains dont les aspirations fondamentales et les "points communs" sont plus forts que les différences."
Marie-Hélène et Laurent de Cherisey, Passeurs d'Espoir (vol. II).
Après avoir vécu à l'étranger depuis 10 ans, c'est exactement comme je me sens: citoyen du monde!
Il ne s'agit pas d'une formule mais d'une conviction qui s'est forgée au gré de nos étapes: au-delà de nos spécificités de culture, d'histoire, de réalités géographiques, économiques, sociologiques, nous avons rencontré des êtres humains dont les aspirations fondamentales et les "points communs" sont plus forts que les différences."
Marie-Hélène et Laurent de Cherisey, Passeurs d'Espoir (vol. II).
Après avoir vécu à l'étranger depuis 10 ans, c'est exactement comme je me sens: citoyen du monde!
Wednesday, April 14, 2010
Du bonheur
"Ne peut rien pour le bonheur d'autrui celui qui ne sait être heureux lui-même."
André Gide (quoted by Marie-Hélène et Laurent de Cherisey, Passeurs d'Espoir, vol. I).
André Gide (quoted by Marie-Hélène et Laurent de Cherisey, Passeurs d'Espoir, vol. I).
Thursday, April 1, 2010
Allegorie
"Pour allumer les plus grands feux, une petite allumette suffit!"
Marie-Hélène et Laurent de Cherisey, Passeurs d'Espoir (vol. I).
Marie-Hélène et Laurent de Cherisey, Passeurs d'Espoir (vol. I).
Thursday, March 4, 2010
Sauver l'homme pour sauver le monde
"Il ne faut pas sauver le monde malgré l'homme: il faut sauver l'homme pour sauver le monde."
Laurent de Cherisey, Recherche volontaire pour changer le monde, chapitre "Trois idées pour conclure ou... pour commencer".
Laurent de Cherisey, Recherche volontaire pour changer le monde, chapitre "Trois idées pour conclure ou... pour commencer".
Friday, February 19, 2010
Quel est le moyen le plus efficace pour changer le monde?
"Lors d'un déjeuner à Caux en famille avec Mohammed Sahnoun, nous lui avons posé la question: «Vous avez été haut dignitaire de l'ONU, ambassadeur de votre pays, vous avez eu des responsabilités au coeur des organes de pouvoir politique internationaux. Pourquoi avoir accepté de "basculer" dans le monde associatif en acceptant la présidence d'Initiatives et Changement?» En se tournant vers nos enfants, Mohammed a répondu: «Lorsque j'étais ambassadeur d'Algérie en Allemagne, j'étais ami avec le chancelier Helmut Schmidt. Il m'invitait parfois à dîner. Un soir, je lui ai dit mes préoccupations à propos des inégalités entre les peuples. Je lui ai expliqué qu'en Algérie les plus pauvres pouvaient voir la télévision et qu'ils découvraient le mode de vie en Europe. Ils prenaient conscience de l'injustice, maintenant qu'ils pouvaient la voir toute proche d'eux. J'ai expliqué au chancelier que pour éviter que les jeunes Africains rêvent d'immigration ou soient tentés par le terrorisme, il fallait favoriser une meilleure coopération, une meilleure aide au développement. Aider les jeunes dans leur pays à aller à l'école, se soigner, trouver un travail... Le chancelier m'a répondu: "Monsieur l'ambassadeur, je suis bien d'accord avec vous. Mon problème est que j'ai une élection dans deux ans. Si je proposais un programme politique allant dans votre sens, cela reviendrait à dire aux Allemands: 'Vous ne pourrez pas acheter un deuxième téléviseur pour votre maison...' Et alors je ne serais pas réélu."» Mohammed Sahnoun a dit à nos enfants: «C'est pour cela que j'ai décidé de travailler avec Initiatives et Changement. Le seul moyen vraiment efficace pour créer un monde plus juste, c'est que chacun de nous ait vraiment envie de ce changement et s'en donne les moyens.»"
Laurent de Cherisey, Recherche volontaire pour changer le monde, chapitre "On ne construit rien en voulant surclasser l'autre".
Laurent de Cherisey, Recherche volontaire pour changer le monde, chapitre "On ne construit rien en voulant surclasser l'autre".
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Friday, February 12, 2010
Bon sens
Ah, voici exprimé clairement l'argument de bon sens qui rend les critiques des sceptiques du changement climatique stériles, sinon dangereuses.
Lors d'un entretien avec Le Monde, à la question "Les erreurs commises par le GIEC remettent-elles en cause sa crédibilité ?", Nicholas Stern répond:
"Si nous agissons comme si la science avait raison et que, in fine, les risques s'avèrent moins importants, ce sera de toute façon une bonne chose : nous aurons découvert de nombreuses technologies utiles, nous aurons un monde plus propre, nous aurons sécurisé nos approvisionnements énergétiques.
En revanche, si nous agissons comme si la science se trompait, nous nous serons mis dans une position dangereuse dont nous serons peut-être incapables de sortir."
Même si les arguments scientifiques remettant en cause les origines anthropologiques du réchauffement climatique étaient aussi fondés que ceux incriminant nos émissions de gaz à effet de serre (ce qui est loin d'être le cas), quelle option choisiriez-vous? Le bon sens me conduit à choisir la première, car il n'y a rien à perdre, mais tout à gagner!
J'aime aussi la conclusion de cet entretien:
"Je suis un optimiste réaliste. Il faut travailler avec le monde tel qu'il est et essayer de le changer. C'est la seule option."
Lors d'un entretien avec Le Monde, à la question "Les erreurs commises par le GIEC remettent-elles en cause sa crédibilité ?", Nicholas Stern répond:
"Si nous agissons comme si la science avait raison et que, in fine, les risques s'avèrent moins importants, ce sera de toute façon une bonne chose : nous aurons découvert de nombreuses technologies utiles, nous aurons un monde plus propre, nous aurons sécurisé nos approvisionnements énergétiques.
En revanche, si nous agissons comme si la science se trompait, nous nous serons mis dans une position dangereuse dont nous serons peut-être incapables de sortir."
Même si les arguments scientifiques remettant en cause les origines anthropologiques du réchauffement climatique étaient aussi fondés que ceux incriminant nos émissions de gaz à effet de serre (ce qui est loin d'être le cas), quelle option choisiriez-vous? Le bon sens me conduit à choisir la première, car il n'y a rien à perdre, mais tout à gagner!
J'aime aussi la conclusion de cet entretien:
"Je suis un optimiste réaliste. Il faut travailler avec le monde tel qu'il est et essayer de le changer. C'est la seule option."
Monday, February 8, 2010
La Liberté
"La liberté ne consiste pas à faire ce qu'on a envie de faire, mais à aimer ce qu'on fait."
Étienne Primard, cité par Laurent de Cherisey dans Recherche volontaire pour changer le monde, chapitre "Que faire de ma vie?".
Étienne Primard, cité par Laurent de Cherisey dans Recherche volontaire pour changer le monde, chapitre "Que faire de ma vie?".
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Wednesday, January 27, 2010
Montrer l'exemple
"Le monde n'est pas tel qu'il est. Il est tel que nous le faisons. Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde."
Mohandas Gandhi, cité par Laurent de Cherisey dans Recherche volontaire pour changer le monde, chapitre "Le pire n'est jamais sûr".
Mohandas Gandhi, cité par Laurent de Cherisey dans Recherche volontaire pour changer le monde, chapitre "Le pire n'est jamais sûr".
Sunday, January 17, 2010
Une génération pourrait suffire
"une seule génération formée aux enjeux de la planète... Une seule génération volontaire pour changer le monde... Le temps d'une génération pourrait suffire à bâtir les grandes réponses dont ce monde a besoin. Une génération... Celle de nos enfants si nous les aidons à libérer leurs audaces*."
Laurent de Cherisey, Recherche volontaire pour changer le monde, chapitre "Il n'y a pas d'âge pour commencer!".
* allusion au Canadien Craig Kielburger, qui, à l'âge de 12 ans, a lancé avec ses camarades de classe l'association "Free the Children" pour lutter contre l'esclavage des enfants "ouvriers" dans le monde, organisation devenue internationale et qui a permi la construction de nombreuses écoles dans des pays en dévelopement.
Conclusion: sensibilisons nos enfants aux enjeux du XXIème siècle, et encourageons-les s'ils veulent agir!
Laurent de Cherisey, Recherche volontaire pour changer le monde, chapitre "Il n'y a pas d'âge pour commencer!".
* allusion au Canadien Craig Kielburger, qui, à l'âge de 12 ans, a lancé avec ses camarades de classe l'association "Free the Children" pour lutter contre l'esclavage des enfants "ouvriers" dans le monde, organisation devenue internationale et qui a permi la construction de nombreuses écoles dans des pays en dévelopement.
Conclusion: sensibilisons nos enfants aux enjeux du XXIème siècle, et encourageons-les s'ils veulent agir!
Monday, January 11, 2010
Denial
Faced with the predictions of the impacts of global warming on our society, the most natural and easiest answer is denial. Some deny the fact itself that global warming is happening, or the scientific consensus that it is almost certainly caused by human emissions of green-house gases. Other recognize the overwhelming evidence, but find a variety of reasons not to act (to quote Mark Lynas: "I am not the main cause of this problem", "nothing I do makes much difference", "It is too difficult for me to change my behavior", etc...), which is a more subtle form of denial. Mark Lynas pushes the analysis even further:
"In a wider sense, one could argue that the whole economic system of modern Western society is founded on denial, in particular the denial of resource limitations. Schoolchildren are taught - and Nobel Prize-winning economics professors apparently still believe - that Earth-provided resources, from iron ore to fisheries, come into the category of "free goods", appearing as if by magic at the start of the economic process. These free goods, which include all the ecosystem services that support the human species, are considered financially valueless and left out of conventional economic accounting. The standard gross domestic product (GDP) measuring stick of national economic success totals up the values of production and consumption without considering the sustainability of the process. In a master stroke of creative accounting, conventional economic theory therefore counts the depletion of resources as an accumulation of wealth. This logic is analogous to individuals spending all of the money in their current account and counting it as income - an absurdity, but one that underpins our entire economy.
Bearing this societal dysfunction in mind, it is perhaps rather unfair to blame individuals for not facing up to climate change when the whole weight of economy and society effectively prevents them from doing so. Bob Dylan once sang about how the white Southerner who shot the black civil rights leader Medgar Evers in 1963 was "just a pawn in their game". So are we all, pawns in the game of global warming. But we are not entirely powerless, nor entirely blameless. The collective hand that moves these pawns is our own."
Mark Lynas, Six degrees - our future on a hotter planet, chapter "Choosing our future".
So there is no excuse not to act! We have some powerful tools to affect the collective hand: our votes, and our consumption patterns.
"In a wider sense, one could argue that the whole economic system of modern Western society is founded on denial, in particular the denial of resource limitations. Schoolchildren are taught - and Nobel Prize-winning economics professors apparently still believe - that Earth-provided resources, from iron ore to fisheries, come into the category of "free goods", appearing as if by magic at the start of the economic process. These free goods, which include all the ecosystem services that support the human species, are considered financially valueless and left out of conventional economic accounting. The standard gross domestic product (GDP) measuring stick of national economic success totals up the values of production and consumption without considering the sustainability of the process. In a master stroke of creative accounting, conventional economic theory therefore counts the depletion of resources as an accumulation of wealth. This logic is analogous to individuals spending all of the money in their current account and counting it as income - an absurdity, but one that underpins our entire economy.
Bearing this societal dysfunction in mind, it is perhaps rather unfair to blame individuals for not facing up to climate change when the whole weight of economy and society effectively prevents them from doing so. Bob Dylan once sang about how the white Southerner who shot the black civil rights leader Medgar Evers in 1963 was "just a pawn in their game". So are we all, pawns in the game of global warming. But we are not entirely powerless, nor entirely blameless. The collective hand that moves these pawns is our own."
Mark Lynas, Six degrees - our future on a hotter planet, chapter "Choosing our future".
So there is no excuse not to act! We have some powerful tools to affect the collective hand: our votes, and our consumption patterns.
Wednesday, January 6, 2010
fatalism or radicalism?
"According to sophisticated computer modeling of future rates of climate change, we do have a short time left to cut back emissions in order to avoid "dangerous" levels of warming, and can still aim for a "safe landing" within the one-to-two-degree corridor. This window of opportunity is very nearly closed, however. My conclusion in this book, one that is supported by the 2007 IPCC report, is that we have less than a decade remaining to peak and begin cutting global emissions. This is an urgent timetable, but not an impossible one. It seems to me that the dire situation that we find ourselves in argues not for fatalism, but for radicalism."
Mark Lynas, Six degrees - our future on a hotter planet, chapter "Choosing our future".
His last sentence reminds me of the answer of Nicolas Hulot to critics of his movie Le syndrôme du Titanic: "Ce n'est pas moi qui me radicalise, c'est la situation!" (tentative translation: "I am not becoming radical, the situation is!").
It does not seem to me that the agreement reached at the Copenhagen Climate Conference is radical enough. Will the world be able to react in time? The next decade will tell us...
Mark Lynas, Six degrees - our future on a hotter planet, chapter "Choosing our future".
His last sentence reminds me of the answer of Nicolas Hulot to critics of his movie Le syndrôme du Titanic: "Ce n'est pas moi qui me radicalise, c'est la situation!" (tentative translation: "I am not becoming radical, the situation is!").
It does not seem to me that the agreement reached at the Copenhagen Climate Conference is radical enough. Will the world be able to react in time? The next decade will tell us...
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