Ah, voici exprimé clairement l'argument de bon sens qui rend les critiques des sceptiques du changement climatique stériles, sinon dangereuses.
Lors d'un entretien avec Le Monde, à la question "Les erreurs commises par le GIEC remettent-elles en cause sa crédibilité ?", Nicholas Stern répond:
"Si nous agissons comme si la science avait raison et que, in fine, les risques s'avèrent moins importants, ce sera de toute façon une bonne chose : nous aurons découvert de nombreuses technologies utiles, nous aurons un monde plus propre, nous aurons sécurisé nos approvisionnements énergétiques.
En revanche, si nous agissons comme si la science se trompait, nous nous serons mis dans une position dangereuse dont nous serons peut-être incapables de sortir."
Même si les arguments scientifiques remettant en cause les origines anthropologiques du réchauffement climatique étaient aussi fondés que ceux incriminant nos émissions de gaz à effet de serre (ce qui est loin d'être le cas), quelle option choisiriez-vous? Le bon sens me conduit à choisir la première, car il n'y a rien à perdre, mais tout à gagner!
J'aime aussi la conclusion de cet entretien:
"Je suis un optimiste réaliste. Il faut travailler avec le monde tel qu'il est et essayer de le changer. C'est la seule option."
Friday, February 12, 2010
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