"Tout d'abord, le mal-penser est partout. Tous les genres de totalitarisme en donnent de sombres et suprêmes exemples. Au nom d'un faux idéal, on massacre des milliers, voire des millions d'hommes. On arrive même à faire de sa propre mort un instrument de gloire. Celui qui se tue pour provoquer la tuerie de ceux qui ne pensent pas comme lui est à ses yeux et à ceux de ses partisans le héros, le "martyr" d'une cause sacrée. Il entre dans une action qui est pour lui d'une telle grandeur qu'elle ne souffre pas le moindre doute quant à son bien-fondé. Que ce soit dans le domaine politique, comme Hitler, ou dans le domaine religieux, comme un certain islam dévoyé, la racine de la perversion de la pensée est l'idolâtrie : l'idée est devenue un dieu. Dès lors, ce bien dépasse tous les biens et transforme quelque mal que ce soit en un "Super-Bien". On est hypnotisé au point d'en perdre la raison."
Soeur Emmanuelle, Vivre, à quoi ça sert ?, chapitre "La pensée et la matière".
Wednesday, October 29, 2008
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